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[hommage, compassion, questions, mort/vie]
L'homme vient, l'homme part.
La vie est fugace, et tout la suit
Déposé sur son seuil, sans bagage et indigent, le vivant grandit
Bientôt il se perdra, connaîtra l'embrouille des sentiments
sourires, pleurs, cris, rires,
l'homme étudie la vie et la laisse s'échapper.
Toujours a-t-on voulu la retenir
mais quand elle part, c'est fini, Il part aussi.
Les hommes entre eux s'aiment et s'attachent
et se partagent la seule chose qu'ils ont de pareil : la vie.
Ils font mine d'ignorer que ce n'est qu'un instant
font semblant d'oublier que ce n'est qu'éphémère
C'est le seul moyen de pouvoir vivre.
On fait semblant de l'embrasser
Nous aimons cette vague qu'elle soulève en nous quand nous vivons quelque chose de beau,
quand quelque chose nous réconforte, quand on ressent de l'émotion, quand on touche et qu'on nous touche.
Aujourd'hui le petit homme a la tête basse.
Il regarde cet autre homme, « je viens vraiment de lui ? »
l'homme déteste la mort, et pourtant il donne la vie.
Pourquoi inflige-t-il à d'autres la vie alors que la vie, il la déteste
parce que la vie vient et que la vie part ?!
Pourquoi met-il au monde d'autres hommes qui vont détester la vie quand elle va le prendre ?
Peut-être est-il fait pour donner la vie ?
Peut-être que finalement, il aime la vie ?
Maman, pourquoi les gens meurent-ils ?
C'est comme ça mon petit homme, je ne sais pas.
La poussière redevient poussière
L'étoile redevient étoile
L'intra- retourne à l'intérieur
sous la terre, dans la Terre ;
Petit homme est triste, qu'un autre homme soit parti
petit homme, je suis triste, que cet homme soit parti
puisque moi aussi, comme toi, je vis
je partage avec toi la seule chose que nous avons de pareil :
nos sentiments, notre vie.
Je compatis, petit homme, je compatis.
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