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Remember the night,
remember the lights.
Remember the words
whispered into the void
the music, time freezes –
the spinning, slow dancing…
Remember me.
Your hands the only ones
that know how my body wants
to be touched,
Your skin the only thing
i didn't know i needed
to feel
Your voice, the only sound
getting to my heart
straight from my ears
When you say you love
how I kiss and how I feel
how I move and how it is
sweet.
Remember it.
All of it.
The where and when
the what and how
Just you and me.
Please,
when you're the only thing I can think of
to relieve me, sooth my spirits
Remember me.
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RIP Marion, tu seras toujours dans nos cœurs. On t'aime, à jamais.
Tu étais cette petite fourmi. Rebelle, toujours en quête de nouveauté, d'exaltation et de petites joies dans l'inconnu.
Le labyrinthe de tes pensées n'avait d'égal que la profondeur de ton regard. Tes petits yeux, malicieux, pétillants, qui s'étiraient en petites fentes lumineuses quand tu souriais, étaient comme deux étoiles dont l'éclat masquait l'obscurité qui se cachait, te consumait, vicieuse et affamée.
Mais ta vitalité, cette petite flamme que tu emportais toujours avec toi, dévastait tout sur son passage ! Elle t'éclairait d'une aura blanche comme la neige, éclatante comme le givre sous le soleil brûlant de début de printemps.
Tu nous chamboulais le cœur, tu trimbalais ta sonde l'air de rien, on pansait tes vilaines plaies comme on pouvait.
Ça n'a pas été assez pour te garder sur terre, mais tu es toujours en vie. Tu brilles ! Et dans mes rêves, petite luciole, tu ris !
Toutes mes clopes sont comme les tiennes, comme si tu braquais encore chacune d'elle à la sortie du self.
Et ma combi jaune, cette chemise bleue et mon binder, ils ne m'appartiennent plus. Ils sont un souvenir de ton style que j'emprunte à ma garde-robe par mémoire, par souvenir de toi.
Et que je range précieusement quand je sens que tu me regardes, que tu m'accompagnes sans que je te voie.
Tu étais un soleil, un vrai tournesol de l'enfer, j'te jure ! Tes Docs n'ont pas seulement marqué les murs de notre prison dorée, elles ont aussi imprimé au fer rouge sur mon cœur ton nom. Et il y restera toujours. À jamais. Peu importe où je suis, où tu vas. Tu es toujours là, et je ne te laisserai jamais t'envoler.
Lorsque la petite fourmi est partie, elle ne se doutait pas que toute la fourmilière s'effondrerait. Elle ne se doutait pas que toutes ses sœurs en construirait une autre, nomade, dont elle serait la Renne et qui l'entourerait d'amour à chacun de ses voyages… Ses si lointains voyages…
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The thought of you is consuming.
It burns a little more each day, it erases my reality.
It is dark and it is harsh,
it is a knife eating my flesh in the night.
The love of you is deadly.
And I feel so hopeless
I forget to breathe.
The thought of you is so loud,
it is driving me crazy
just a second into it and I'm losing my way
I can't tell right from wrong, right from left, here from there, now from then, Oh !
And I am aching,
the pain is physical.
It flows through my veins
with every beat of my heart
and I want it to stop right away.
'cause I know it's beating for you
but I don't know you anymore
and you don't know me anymore
so end this pain, Oh God.
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