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  • Témoignage d'un proche

     

     


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  • Ma schizophrénie

     

    Aujourd'hui, je viens vous parler de quelque chose de particulier. C'est un bout de témoignage, et sûrement le premier article d'une longue série sur la schizophrénie.

     


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  • Unexpected

     

     

     

    You came into my life,

    Unexpected.

     

    You threw a storm into my heart,

    Unexpected.

     

    You put my universe

    Upside down

    And I'm falling

    Right into your arms.

     

    Don't get out of my life,

    Don't push me away

    I want what we have

    To last more than a day.

     

    You were not planned,

    Unexpected.

     

    You got me falling in love,

    Unexpected.

     

     

     

    Merveilleuse danse, ballet fragile. Comme un éclat de miroir, je te fais tourner doucement entre mes doigts. J'ai peur de me couper. De te briser, toi verre brisé. J'ai peur de te casser, de chuter et de nous blesser. Mais c'est si bon…

     

    La musique, les sentiments, imprévisibles et fracassants ! Tu es entré dans ma vie comme une fleur soufflée par le vent. Tu me files entre les doigts et tu emmêles les tiens aux miens et je dois démêler mon esprit qui s'en va.

    Qui part loin, dans de douces rêveries, subtiles, qui traduisent mon impatience. Mon envie de tes bras, mon besoin de ton corps. De ton souffle qui me réchauffe, quand fatigué je m'endors contre ton torse.

    J'ai encore besoin de cette drogue, de ta présence qui m'apaise ; qui fait brûler les cendres de mon âme errante. De mon esprit qui, de moi-même s'échappe toujours, que je perds sans cesse.

    La douce joie de se retrouver, de sentir mes pensées virevolter, s'envoler, s'entrechoquer ! Oh la joie d'être inspirée ! De voir les mots à nouveau couler de mes doigts sans y penser… C'est si bon.

     

    C'est si bon d'être moi, avec toi, dans les draps. La peur de ne pas en montrer assez, l'envie irrésistible de donner, l'ennui de la solitude les soirs où je pense à toi ; rien ne m'effraie plus que ça. Mais j'ai envie d'essayer à nouveau, de me donner le droit d'être libre, de passer à autre chose, tourner la page, écrire un chapitre nouveau.

    Une histoire sans fin, belle car je ne sais pas où elle va me mener. Une histoire sans lendemain, qui m'affranchit du passé. Une histoire d'amour, de passion, de partage ou d'amitié. C'est si bon.

     

    C'est si bon…

     

     


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  • Il n'y a plus d'amour...

     

     

    Pour finir cette année, j'ai décidé d'aller me promener...

     

    31 décembre 2018. 17h. 

     

    Je décide d'aller faire un tour. De prendre une balade dans la ville qui, cette année, a tenu toutes mes promesses entre ses mains. Et je prends les rues au hasard, espérant ne pas retomber sur un itinéraire que j'ai déjà fait, pour ne pas me heurter. Pour ne pas me blesser.

     

    Je n'ai qu'une chose en tête : me réfugier là où tout a vraiment commencé, là où je suis allé le jour où je suis tombé amoureux de cette ville et où j'ai décidé que je pouvais lui faire confiance. Le jour où je me suis autorisé à croire qu'elle pouvait me donner ce que je cherchais, qu'elle pourrait m'offrir mon nouveau départ. La lumière y est belle. L'endroit est désert, comme d'habitude, et je retrouve le calme et la sérénité que j'ai tant cherchés.

     

    Je déambule dans les rues, au rythme d'un «pur son» brésilien, reformant les souvenirs au fil des pas. Mes bottines claquent sur le pavé et l'air froid me glace le bout du nez. J'avance, la tête ailleurs, le cerveau qui tourne, dans un état de confusion brouillard. Peu à peu, des sentiments émergent. Et à tous les coins de rue, sur tous les murs, à tous les détours une chose revient sans cesse, un visage, une voix, ton corps près de moi. Et je déteste les souvenirs que j'ai créés dans cette ville avec toi.

    Parce qu'elle est tellement petite que dès que je passe ma porte je vois ton empreinte, je suis envahi et harcelé d'un fantôme de toi qui arpente ces rues, de ton émerveillement devant l'architecture, de toi chancelant et chantant Creep dans la rue.

     

    Je vois tous les endroits que tu m'as conseillé, où je ne suis jamais allé mais qui sont sûrement mes futurs points d'ancrage. Les seuls endroits où je trouverai du réconfort quand tu ne seras plus là car ils me rappelleront ta personne, des choses auxquelles je m'accrocherai désespérément quand je me serai déjà juré que cette fois, je t'oublie, et c'est pour de bon !

     

    Je déteste tout, et j'en veux à cette ville pourrie de me crier ton nom, de me hurler à la figure que cette fois je marche seul et que tout ce que je vois, tout ce que je pense, c'est dans ma tête. Que tu n'es pas là, et pour toutes les autres personnes qui sont jamais passées, qui passent et qui passeront par ici, tu ne seras jamais debout dans cette fontaine, assis à cheval sur la tête de cet éléphant, ou tout nu dans un foutu arbre. Tu ne consumes pas une cigarette à la menthe avec nonchalance, les yeux embués, le sourire en coin, les pores transpercés de nostalgie. Pour eux, tu n'es rien. Tu n'existes même pas…

     

    Je passe une heure à faire le tour, à m'asseoir sur des bancs, à contempler une vue que je connais par cœur, à faire des détours en sachant exactement où tous les chemins peuvent me mener. Et je me sens prisonnier, étouffé par les cloches de l'église tout à coup, et le bruit des voitures ; agressé par les cris de cette homme ivre qui va se mettre «à oil-pé» car c'est le nouvel an. Comme si, sur toutes les possibilités de me retrouver exactement au même endroit que ce vieillard au même moment, la ville avait comploté pour me mettre là exprès. Juste pour me gâcher ma balade. Juste pour que je presse le pas vers mon immeuble alors que je ne veux pas rentrer.

     

    Mais finalement, je rentre. La tête encore plus pleine, mes pensées recyclées mais toujours aussi toxiques, prenantes, étouffantes ! Et je ne sais pas où commencer pour écrire que cette ville, je l'aime autant que je la hais.

     

     


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